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L’implosion

La finance contre l’économie : ce que révèle et annonce “la crise des subprimes”
Fayard : 2008. 326 pages 20 €
Paul Jorion.
Dans les premières années du 21e siècle, la bulle s’est développée au sein de l’immobilier résidentiel américain.
Des personnes n’ayant que de faibles ressources, démarchées à l’aide de techniques commerciales agressives par des institutions financières peu scrupuleuses, ont emprunté pour accéder au statut envié de propriétaires. Ces prêts ont été qualifiés de subprime (deuxième choix).
L’appréciation rapide du prix des maisons, grâce à diverses techniques financières, permettait d’obtenir de nouveaux emprunts pour continuer de faire face aux échéances.
La bulle requérait un flux constant de nouvelles recrues et quand celles-ci firent défaut en 2006, la bulle éclata : les prix de l’immobilier stagnèrent avant de partir à la baisse.
Les emprunteurs subprime qui ne pouvaient faire face à leurs engagements sans une appréciation constante du prix de leur logement se retrouvèrent rapidement en situation délicate. La mise sur le marché de leurs logements saisis ne fit qu’aggraver la crise.
L’industrie financière s’était d’abord adaptée passivement à la bulle, elle la facilita ensuite en mettant au point de nouveaux types de prêts.
La « titrisation » permit de regrouper des collections de plusieurs milliers de ces prêts sous la forme d’une obligation classique vendue à des investisseurs éparpillés à la surface de la planète.
Quand un nombre important d’emprunteurs subprime jetèrent l’éponge, ces obligations tombèrent sous la barre de la rentabilité, entraînant des pertes considérables pour les établissements financiers qui les détenaient dans leur portefeuille.
Affaiblis, ceux-ci accordèrent de moins en moins de prêts, provoquant un tarissement du crédit qui ne tarda pas à affecter l’économie réelle dont la vitalité repose sur l’accès à ces capitaux.
Tel est l’enchaînement qui a abouti à la crise financière majeure partie des États-Unis et qui ébranle ou menace le système bancaire de plusieurs pays européens.
Paul Jorion est un personnage : Docteur en Sciences Sociales de l’Université Libre de Bruxelles. Diplômé en sociologie et en anthropologie sociale. Il a enseigné aux universités de Bruxelles, Cambridge, Paris VIII et à l’Université de Californie à Irvine. Fonctionnaire des Nations-Unies (FAO), il a participé à des projets de développement en Afrique. Puis il est devenu trader sur le marché des « futures » dans une banque française. Durant les dix dernières années, il a travaillé dans le milieu bancaire américain en tant que spécialiste de la formation des prix. Il a publié un ouvrage en anglais relatif aux répercussions pour les marchés boursiers de la faillite de la compagnie Enron : Investing in a Post-Enron World.

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publié le 26/09/2009


Les 10 plus gros mensonges…

Philippe Derudder, André-Jacques Holbecq
Éditions Dangles 265 pages 16€
Aujourd’hui, Molière aurait sans doute pris pour cible les économistes au lieu des médecins. La « saignée », panacée de son temps, aurait fait place à la « croissance », prétendue solution à tous nos maux. Au latin a succédé un jargon incompréhensible. Seule solution : s’en remettre aux experts. Dormez bonnes gens ! Ceux « qui savent » s’occupent de votre bonheur…
À défaut, ils ont, en tout cas, réussi à dégoûter de l’économie « M. et Mme Tout-Le-Monde ». Ce n’est pas leur lecture de chevet.
Puisse ce livre changer la donne, car tant que le citoyen ne reprendra pas le pouvoir sur l’économie, il en restera l’esclave.
L’ambition de cet ouvrage est donc d’aider chacun à reprendre ce pouvoir en se libérant de la manipulation qu’exerce sur nous des théories assénées en vérités absolues, des idées toutes faites et de fausses croyances.
Si vous croyez en particulier que :
– L’Etat fabrique l’argent qui est garanti par l’or – Les banques prêtent l’argent des épargnants – On ne peut pas le faire, « ça coûte » trop cher – La dette appauvrit la Nation, il faut la rembourser ! – Toute production ne se justifie que si elle est rentable – Il faut soutenir la croissance pour dynamiser l’emploi – Baisser les prix, c’est défendre le pouvoir d’achat – Il faut lutter contre l’inflation pour sauvegarder l’emploi – On vivrait beaucoup mieux si on payait moins d’impôts. – La mondialisation, une promesse de prospérité pour tous les peuples
… alors, ce livre est fait pour vous : ne vous laissez pas désinformer plus longtemps !
Philippe Derudder, chef d’entreprise interpellé par les limites et contradictions du système, décide de démissionner pour mettre sa vie en cohérence avec ses valeurs.
Il est depuis consultant et anime des séminaires et conférences sur la nécessité et les façons de mettre l’économie et l’argent au service de l’homme et de la planète. (L’homme en devenir SARL : www.lhed.fr)
Il est l’auteur de : – La renaissance du plein emploi ou la forêt derrière l’arbre, Éditions Guy Trédaniel – 1997, – Les aventuriers de l’abondance, Éditions Yves Michel – 1999, – Rendre la création monétaire à la société civile, Éditions Yves Michel – 2005
Il est l’animateur de l’association AISES (Association Internationale pour le Soutien aux Économies Sociétales – www.aises-fr.org)
André-Jacques Holbecq profite d’une retraite dans la force de l’âge pour revenir à sa première passion : l’économie On lui doit : – Un regard citoyen sur l’économie, Éditions Yves Michel – 2001 – Une alternative de société : l’écosociétalisme, Éditions Yves Michel – 2004
Il s’exprime sur son site internet www.societal.org

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publié le 25/09/2009

www.societal.org