Le courrier des lecteurs, Colibri S&D n°6
Articles du site internet
Voilà j’ai passé plusieurs heures cette semaine à lire les articles du Colibri sur le site, je ne savais pas qu’il y avait un site ! Aïe vous pouvez me taper sur les doigts. Je croyais juste qu’il y avait la revue papier et à vrai dire je ne crois plus à ce moyen de communiquer de l’information… donc les sujets traités sur le site, bien évidemment me parlent beaucoup. Bravo pour les articles et les recherches, enquêtes et autres. J’ai goûté récemment à la spiruline… au bon goût ? d’algue… dans le potage ça passe très bien, la prochaine fois, je la prendrai en comprimés… tant mieux si elle est cultivée en Alsace et qu’elle profite aux plus « malnutris » de notre planète. Tant mieux aussi pour les Islandais qui se réveillent bien avant Paris… et bravo à JM Governatori pour son bouquin s’il peut déshypnotiser ceux qui le liront ; que les biens de consommation soient des biens de compensation j’en suis convaincue depuis longtemps…
Donc je suis bien ravie que vous trouviez votre place dans cette belle initiative de changer le monde… à mon niveau j’essaie juste d’apporter l’éveil de conscience que je porte, aux élèves que la Vie me confie pour qu’ils ne reproduisent pas les vieux schémas…
Céline (88)
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Numéro 5 percutant
C’est le premier N° qui me parle vraiment, je pense qu’il touchera un public plus large.
Esther (88)
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De l’amour à… l’égalité
Merci pour le Colibri S&D n°5. Je l’ai trouvé encore plus intéressant et varié que les précédents. Au fur-et-à-mesure de leurs parutions, je transmets les revues à des personnes susceptibles d’être intéressées (j’espère leur donner envie de s’abonner !).
J’ai aimé l’article de Laurent Gounelle. Les scientifiques se demandent comment les étudiants font pour envoyer de l’amour aux cellules cancéreuses. Je pense que les jeunes doivent s’imaginer les cellules comme elles étaient avant le cancer. Ils les voient très belles, ainsi il doit être plus facile de les aimer (comme on aime naturellement un bébé). D’autres s’imaginent peut-être les cellules en train de se transformer et de se régénérer. Et puis, une maman aime bien son fils qui est en prison ! Alors pourquoi pas une cellule cancéreuse… C’est mon point de vue.
Éric, quand vous répondez à Chénica page 15, vous écrivez que les retraités vont recevoir le revenu d’existence. Est-ce que cela signifie que ma soeur, qui a travaillé pendant 5 ans, va toucher autant que moi (j’ai 35 ans d’ancienneté) ? Je trouve que ça ne serait pas très juste ! Je travaille à 75 km de la maison. Je suis épuisée et ma soeur est en pleine forme. > Comme vous avez pu lire dans la rubrique ED, le débat est toujours ouvert. Dans notre société, vu qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, on peut avancer que si la moitié des gens au RSA profitent du système, l’autre moitié des gens le subissent car ils ne peuvent pas trouver de place. Je pense personnellement que nous sommes tous interdépendants. Un pharmacien ou un ministre ne peut travailler proprement dans son lieu de travail que grâce au professionnalisme des secrétaires et des agents de nettoyage. Légitimer des revenus inégaux ?…
Déjà maintenant, j’ai besoin d’argent pour me soigner et tenir bon. Quand l’ED sera en place, il ne faudra pas oublier de permettre l’accès à une large gamme de soins de santé.
Patricia (59)
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Fonctionnement de l’ED : suite de l’échange entre Chénica (71) et Éric
Un système de démocratie participative fonctionnant par petits comités locaux, je trouve ça génial. Maintenant, est-on vraiment à l’abri de fortes personnalités qui cherchent à dominer et prendre le pouvoir ? > En ED, la politique est débarrassée des enjeux financiers : les barons de l’oligarchie actuelle ne pourront plus continuer à nous manipuler par leur fric et par la menace de nous faire perdre nos revenus.
Si j’ai bien compris, tout le monde aurait le même revenu à part égale, quelles que soient ses responsabilités au travail et donc quel que soit son investissement. Les gens seront-ils encore motivés pour des postes à responsabilité ? Ou alors dans les entreprises, il n’y aura plus de responsable et tout le monde participera aux décisions ; comme American Airlines… Par contre, ceux qui ne souhaitent rien faire recevront moins d’argent. > Si l’on réussit à s’entendre sur une façon de légitimer des revenus inégaux, ta question ne se posera plus. Si les revenus son égalitaires, il y a plusieurs éléments de réponse :
1/ Aujourd’hui, il y déjà plein de gens qui travaillent plus que ce pour quoi ils sont payés (dans le privé comme dans le public), ils continueront donc facilement en ED.
2/ Il y a plein de personnes qui aimeraient travailler (avec ou sans responsabilités) mais on ne peut pas financer leurs postes (social, recherche, espaces naturels…). En ED, si l’on décide démocratiquement que c’est important, ces gens pourront enfin travailler.
3/ Le travail n’étant plus soumis au diktat de la rentabilité, les gens pouvant changer facilement de travail au fur-et-à-mesure de leur évolution de vie, restera t-il beaucoup de gens qui resteront à ne rien faire ? Si tel était le cas et que le système global risque d’en pâtir, alors on utilisera le Revenu Minimum de Non Insertion. Ce sera alors un choix délibéré des gens de s’auto-exclure (pas comme le RMI qui est subi par minimum la moitié des gens, pour qui la société ne peut pas fournir de poste de travail).
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publié dans le n°6 de juin 2011, mis en ligne le 08/12/2011
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