jeudi, 26 of décembre of 2024

Category » Démocratie

Zoom sur le partenariat

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Partenariat suppose au préalable être à lécoute de lautre et développer des relations les uns ne sont pas un peu plus égaux que les autres, tout le monde est sur un pied dégalité.

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Il sagit de partir du principe que dans une société, il y a Read more »


Démocratie Participative ou Démocratie Évolutive ?

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En Économie Distributive, la vie politique et économique sera dépolluée des considérations financières puisque chacun touchera le revenu d’existence égalitaire qui ne dépendra pas de ses activités ni de la publicité1.

Les choix se feront par des consultations démocratiques au niveau le plus local possible et en privilégiant au maximum les modes participatifs. Toutefois, on imagine mal supprimer du jour au lendemain nos instances représentatives actuelles pour un fonctionnement local et participatif pur. Des changements progressifs seront nécessaires, avec des gouvernements décentralisateurs et surtout une évolutivité de terrain : le Colibri S&D donne la parole à Michel Laloux pour présenter une transition possible.

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Tout observateur de la vie sociale actuelle sait que celle-ci devra passer par de profondes transformations si Read more »


Portrait de Patrick Viveret

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Peu connue, l’Économie Distributive (ED) est tout de même source d’inspiration de personnalités reconnues, comme notre parrain Patrick Viveret. Il résume ici l’influence distributive sur son oeuvre.

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Que faites-vous de beau dans la vie ?

Je me définis comme un passeur-cueilleur, tant dans ma vie personnelle, professionnelle que citoyenne : passer d’un univers à Read more »


Une Nouvelle Économie Fraternelle

Entreprendre, ça demande de l’argent. En attendant la transformations des monnaies actuelles en monnaies distributives, il nous faut bien vivre avec l’Euro actuel. Toutes les banques sont-elles équivalentes ? Des acteurs financiers sortent du lot : en France, La Nef.

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Une Nouvelle Économie Fraternelle

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Fondée en Read more »


Estime de soi et souci de l’autre

Comment réussir à métamorphoser nos sociétés, à faire passer l’Économie Distributive ? Étienne Godinot propose de travailler à un « changement tridimensionnel » et d’oser les « pourquoi ? » qui nous permettront d’échapper aux routines et aux automatismes.

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Refonder la vision de l’homme sous-jacente à la société actuelle est un enjeu de survie. Il y a en effet de quoi être préoccupé par l’individualisme ambiant, par le courant du « Moi d’abord ! ». Le culte du corps voulu beau et parfait, de l’éternelle jeunesse, de la performance physique obligatoire amène à dépenser sans compter en cures d’amincissement, en viagra ou en chirurgie esthétique. Ce qui fait société, ce n’est plus la recherche de l’intérêt collectif à long terme, c’est la mobilisation de courte durée par l’émotion, orchestrée Read more »


Rassemblements Rainbow, l’utopie de la gratuité devenue réalité

Lorsqu’on présente l’Économie Distributive, beaucoup de gens prétextent que l’être humain n’est pas assez bon, que trop de gens en profiteraient… Les Rainbow Gathering (rassemblements arc-en-ciel) témoignent du contraire depuis plus de 40 ans. Read more »


L’éducation populaire dans les expériences alternatives

En complément de son article publié dans le Colibri S&D n°7 :

L’éducation, ce n’est pas que l’école. On se forme dans la vie de tous les jours, dans sa famille, dans les associations… L’éducation populaire, multiple et en construction permanente, permet surtout d’apprendre le vivre ensemble. Parole à Françoise Maquin.

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Josiane est face à son carré, concentrée sur l’agencement des morceaux de tissus qu’elle a choisis colorés « il faut que ce soit gai, les couleurs, c’est de l’espoir » Read more »


L’appel du 18… novembre

C’est ce jour-là que la Maison de la Citoyenneté Mondiale de Mulhouse a organisé un FORUM transfrontalier et participatif, dans le cadre du Mois de l’Économie Sociale et Solidaire avec pour objectif d’étendre la question à l’Économie Distributive.

Être solidaire ici et là-bas était en fait le thème fédérateur.

Et c’est ainsi que dans un premier temps, nous avons abordé au cours d’une table ronde la question d’actualité qui consiste à nous rendre compte que ce qui nous arrive actuellement en France et… dans le monde n’est pas une crise, ni une panne, mais la faillite d’un système basé sur l’appât, l’obsession du gain , la spéculation , l’exploitation de l’autre , la réduction de l’être humain à un rôle de facteur de production avec (pour les plus généreux) la possibilité de distribuer une partie du surplus (en fait des miettes) aux plus pauvres !!!

Cette mise en condition nous a permis de démarrer des Ateliers véritablement participatifs qui ont non seulement donné la possibilité à des économistes, des porteurs de projets, mais également à des chômeurs, à des personnes en situation de précarité (en fait une véritable mixité sociale) de se retrouver, de manière conviviale, participative. Les uns et les autres ont pu présenter leurs expérimentations, leurs projets. Les Ateliers reprenaient des thèmes, somme toute, assez classiques mais néanmoins existentiels tels que :

  • l’emploi,

  • la monnaie,

  • comment se loger, se nourrir, s’habiller

Les débats étaient passionnés et… passionnants. Les intellectuels étaient parfois surpris par les réactions spontanées des chômeurs.

Mais en définitive, les uns et les autres se sont rencontrés, ont tenté et souvent réussi à s’écouter pour mieux se comprendre et se sont donné envie de poursuivre ensemble la réflexion et… les expérimentations en cours ou à venir.

Parmi les sujets les plus évoqués on a distingué :

  • le groupe de parole des chômeurs et précaires, qui a pour but de lutter contre l’isolement des personnes, de pouvoir parler et d’être écouté par rapport à leurs problèmes et de donner envie de lutter, de résister ;

  • la couverture vivante qui permet à toute personne de prendre sa place dans le monde et d’œuvrer à son échelle pour la paix (pour cela, il suffit de créer, à partir d’un carré de tissu de 25 cm X 25 cm un message, dessin ou broderie représentant la paix aux yeux de chacun) ;

  • un Magasin pour Rien, qui permet à certains d’apporter, de déposer gratuitement des objets dont ils n’ont plus besoin et à tous de venir récupérer également gratuitement 3 objets de leur choix (on récupère, on donne, on recycle, on répare, on remet gratuitement en circulation) ;

  • le prêt solidaire : étonnant au départ, ce projet porte les valeurs de la coopération, de la participation, de l’entraide et de l’accès au prêt sans intérêt pour les personnes qui en font la demande. Ce projet développe une alliance entre différentes classes sociales ;

  • la monnaie complémentaire, qui permet de remplacer la notion de spéculation par la volonté de favoriser l’échange et le partage .

Une foule d’autres projets tels « SOS Fringues », l’aide alimentaire spécifique, l’agriculture urbaine, la rénovation des logements pour et par les occupants, le cybercafé solidaire, les continents solidaires, les solidarités transnationales, le tourisme solidaire, ont été présentés, débattus tout au long de la journée.

Mais… mais… me direz-vous, quel rapport avec l’Économie Distributive ?

Eh bien, figurez-vous qu’en y regardant d’un peu plus près, on s’est rendu compte que dans toutes ces initiatives il y a une véritable pratique qui consiste à partager les responsabilités :

  • les monnaies complémentaires, qui restent certes complémentaires mais permettent néanmoins de nous ouvrir, de nous approcher vers l’idéal d’une monnaie universelle véritablement distributive qui s’annule quand on s’en sert ;

  • le Magasin pour Rien est l’illustration parfaite que l’abondance, la distribution gratuite peuvent exister ou sont possibles ;

  • la rénovation des logements par et pour des personnes souvent exclues de la société, démontre que la propriété d’usage peut devenir réalité ;

  • le lancement d’une petite expérience de prêt solidaire a permis de constater qu’il existe des personnes qui acceptent de mettre dans un pot commun des sommes d’argent et de les prêter, sans intérêt, à d’autres.

Certes, on est encore loin d’un monde

  • Où chacune et chacun peut bénéficier d’une Allocation Universelle (un ticket pour la vie) ;

  • Où l’on met en place un service pour l’exécution des travaux pénibles (plutôt que des les réserver aux précaires) ;

  • Et où existe la libre initiative qui permet à chacune et chacun d’acheter ce qu’il veut avec son argent, sa monnaie distributive.

Et… pourtant… en y regardant de près, j’ai l’impression qu’on s’y approche, lentement mais… sûrement :

Parce qu’on y croit,

Parce qu’on est persuadé que face à une société où les uns gèrent l’abondance, alors que les autres vivent dans la précarité et l’exclusion, c’est le seul moyen, c’est la seule chance qui nous est offerte de VIVRE ENSEMBLE.

Voilà pourquoi ENSEMBLE, nous avons lancé cet Appel du 18… novembre, qui consiste à dire, à décréter, à hurler sur la place publique :

LUTTONS ENSEMBLE ! RÉSISTONS, EXPÉRIMENTONS, DÉMONTRONS À L’USAGE QUE LE LIEN EST PLUS IMPORTANT QUE LE BIEN ET… QUE L’ÉCONOMIE NE PEUT, NE DOIT PAS ÊTRE SOLITAIRE, MAIS SOLIDAIRE ET SURTOUT DISTRIBUTIVE.

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Roger Winterhalter

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publié le 17/02/2011


Loppsi-2, pompier pyromane

Le Colibri S&D n°3 traitait du thème du logement. En complément, voici une analyse de François Plassard sur l’étape franchie fin 2010 par un gouvernement peu scrupuleux. Espérons que les sénateurs seront plus dignes que les députés lors du prochain vote de janvier…

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« Quand un peuple ne demande plus à son gouvernement que de l’ordre et de la sécurité, c’est qu’il est déjà malade dans son cœur, alors la porte est ouverte à l’homme providentiel qui viendra l’enchainer »

Alexis de Tocqueville 1838

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Pour comprendre la dérive névrotique de notre société vers le Tout Ordre et Tout Sécuritaire (au delà de la notion de dose nécessaire ou de bon sens commun proportionnée à son objet), je faisais l’hypothèse du choix conscient ou inconscient par le Politique de la tactique de « pompier pyromane » dont les médias s’abreuvent, parce que la peur fait acheter l’information, surtout visuelle.

Qu’est ce que la logique pompier pyromane ? (Au delà de celle maintenant bien connue des pompiers corses qui allumaient des feux pour arrondir leurs fins de mois…) C’est allumer des feux (de violence), là où l’on sent de la discorde possible, pour pouvoir les éteindre en complicité avec les médias. Efficacité électorale garantie et images émotionnelles en prime dont la télé est avide ! (Par exemple la politique du chiffre de la police qui met les gendarmes en posture délirante (car schyso) vis-à-vis du citoyen, voir l’explosion du nombre des gens ordinaires passant une nuit au poste pour des non lieux…)

Mais avec la loi loppsi-2 sur le logement précaire, une nouvelle étape de violence se prépare sous nos yeux stupéfaits de la logique perverse de « pompiers pyromane » : la faillite du politique, pour qui la politique du logement a moins d’importance que l’urgence de gagner des élections ! Comment ? Grâce au thème sécuritaire avec la complicité des médias (80% sont sous influence) en allumant des feux (avec mise en scène) sur les caravanes, roulottes, yourtes, camions, campings, lieux de vie à détruire (belles images en perspective pour la télé) parce que abritant des nomades choisis ou subis, considérés comme des semences de violence ou d’immoralité à faire disparaître (pour aller où ?) !

A l’exception des touristes argentés, les sédentaires n’ont jamais aimé les modes de vie nomades ! (Caen le sédentaire tua son frère Abel le nomade, dit on !)

En prémices, j’ai vu il y a deux ans 90 gendarmes avec maîtres-chien mobilisés par une sous-préfette pour virer un couple de squatters dans la France profonde (le coût de l’opération aurait pu leur assurer un logement gratuit pendant 30 ans !) !

Avec 118 000 jeunes habitant dans des camions, 58 100 cabanes recensées (Fondation abbé Pierre), les médias vont pouvoir se régaler d’images de logique « pompiers pyromanes » pour détourner l’attention des électeurs sur de l’émotionnel ! Plutôt que sur les vrais questions d’un nouveau contrat social à inventer quand globalement les machines remplacent le travail des humains, quand en 30 ans les revenus du capital ont augmenté de 22% et les revenus du travail ont baissé de 17% !

Dans cette logique électorale de la loi loppsi-2, il va falloir embaucher deux fois plus de gendarmes armés et équipés de cameras médiatiques alors qu’on aurait besoin de deux fois plus d’agriculteurs pour manger Bio et diminuer par deux l’hécatombe du cancer, alors qu’on aurait besoin de deux fois plus de confiance partagée localement en mutant d’une logique de « plein emploi » devenue impossible à une logique de « plein activité-créativité reconnaissance pour tous » ! Ceux qui inventent des modes de vie plus légers en empreinte écologique, les prochaines victimes de la loi loppsi-2, devraient plutôt être regardés avec attention pour ouvrir de nouveaux chemins par nos politiques !

Nos médias ne devraient-ils pas préférer le débat sur le « revenu de base » que nous proposent nos amis allemands (film sur internet1) pour sortir de l’hypocrisie du débat sur l’emploi et les revenus ? Plus que nous, les Français et les Allemands auraient-ils lu A. Toqueville ? Ils savent combien les logiques orchestrées de « victimes émissaires » (autrefois les juifs) peuvent nous appeler des nouveaux Hitler providentiels, avec les bulletins de vote du bon peuple qui vote car il a encore la chance d’avoir un emploi ou une retraite et un revenu, pour en mettre la moité (pour les plus pauvres) dans un logement (alors que le logement représentait 10% de son revenu en 1945 !)

Ne retombons pas dans les pièges de régulation de la violence collective, comme nous l’enseigne l’Histoire à chaque effondrement de l’emploi (parce que nous l’avons réduit à l’obtention de la reconnaissance d’autrui et à l’obtention d’un revenu pour survivre). Admirons plutôt ceux qui transforment le travail en activité qui fait sens localement, ceux qui transforment le travail en œuvre !

Ne cédons pas à ce piège de production des victimes émissaires qui ne profite qu’à ceux qui briguent la course au pouvoir !

Pour éviter cette accélération des processus émotionnels (une raison qui devient déraison) qui nous ont déjà plusieurs fois conduits à la guerre, indignons-nous ! Comme l’ambassadeur, ancien résistant de 93 ans et rédacteur de la Déclaration des droits de l’homme, Stéphane Hessel2, désamorçons la bombe sociale de la loi loppsi-2 sur le logement précaire, signons la pétition et offrons le petit livre de Stéphane Hessel à nos proches !

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François Plassard

Un acteur de dynamique participative de logement bioclimatique à moindre coût, mais avec combien de difficultés !

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1 Les gens intéressés par la question du Revenu de base pourront également lire la réflexion critique d’Eric Goujot ici.

2 Le Colibri Solidaire et Distributif espère que Stéphane Hessel s’indignera bientôt contre ceux qui soutiennent le Directeur général du FMI dans la course aux présidentielles françaises !

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publié le 21/01/2011


Islande : la révolution en douceur

Voici un endroit sympa pour s’exiler, pour ceux qui veulent quitter le fascisme qui s’installe sournoisement en France
et une source d’inspiration pour les Grecs, Espagnols, Algériens, Tunisiens et tous les Citoyens du Monde…

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Depuis le samedi 27 novembre, l’Islande dispose d’une Assemblée constituante Read more »