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Quelques questions de fond sur l’éducation…

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1 : L’éducation, ça coûte cher, très cher, bien plus que nous ne croyons : locaux, enseignants (salaires et formation), administration, entretien, matériel (et pas seulement le papier, ou les livres ou même les ordinateurs, ou les ballons, mais les ateliers et les machines dans les formations techniques, etc… Plus le transfert des élèves, un des plus gros budgets du Conseil Général !)

Alors, QUI PAYE ?

  • Ceux qui reçoivent l’éducation ? Ou plutôt leurs parents !? Injuste ! Car il faut être riche, très riche.

  • Ceux qui ont besoin de gens formés : les entreprises. C’est juste. Mais… qui paiera les études des médecins ? Les malades ? Et des musiciens ? Etc…

  • Des organisations humanitaires et caritatives : c’est ce qu’ont fait, et font encore à certains endroits, les Églises, ce que font des ONG dans d’autres pays. Avec quel argent ? Celui qu’on veut bien leur donner… volontairement.

  • La société : l’État. (Ce pourrait être collectivités territoriales, communes, régions). C’est-à-dire les contribuables. Nous. C’est le plus juste, le plus solidaire, car c’est une redistribution.

MAIS… les payeurs ont, c’est inévitable, un certain contrôle des contenus : ils peuvent payer ceci et pas cela…

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2 : À qui profite l’éducation ?

Aux bénéficiaires ? À leurs familles ?

À la société ? À qui dans la société ? Elle forme ses agents, ses responsables, ses éboueurs, ses médecins…

Aux entreprises ?

À l’État ?

2bis : Qui tire profit de telle ou telle partie de l’éducation, de tel ou tel point des programmes scolaires ? Qui a intérêt à ce que tout le monde parle anglais ? Le capitalisme international… Qui a intérêt à ce que tout le monde étudie l’économie (obligatoire en Seconde depuis 2010) ? Est-ce pour que personne ne puisse contester l’économie libérale ? Qui a intérêt à ce que la musique ne soit pas dans les programmes et reste un luxe élitiste ?

Parfois, aussi, les enseignants, qui veulent garder leur gagne-pain, ou de bonnes conditions de travail…

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3 : Qui organise l’école ? (en France, aujourd’hui).

1: L’enseignement privé hors contrat :

  • très cher (voir plus haut)

  • autonome dans ses contenus, ses effectifs, sa formation des enseignants, sa pédagogie;

  • Ex : Écoles Steiner : l’émanation d’un groupe particulier, la pensée anthroposophe. un luxe, passionnant peut-être…

2: L’enseignement privé conventionné :

  • nettement moins cher, car l’État paye les frais d’enseignement (salaires…)

  • les parents, l’association organisatrice, ont part à l’organisation sur certains points

  • l’État impose un cadre généralement très semblable à l’Éducation Nationale.

  • Ou moins semblable : cas des MFR,

3: L’Éducation Nationale

  • l’école est gratuite

  • c’est l’État, donc les contribuables, donc nous tous, qui paye à peu près tout : c’est donc la plus solidaire !

  • cadre très normé, liberté pédagogique assez étroite (variable selon les époques)

  • (à noter qu’une partie dépend du Ministère de l’Agriculture : elle est plus souple et plus créative…)

Ne confondons pas justice sociale et liberté : le plus juste, c’est l’Éducation Nationale. Et c’est là où il y a le moins de liberté !

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4 : Qui décide des contenus ? de ce qu’on doit apprendre ?

  • Ceux qui vont apprendre ? Mais ils ne savent pas…

  • Leurs parents ? Sauront-ils mieux ?

  • Les enseignants ? Ne défendront-ils pas leur bifteck ?

  • La société : sous quelle forme ?

    • L’État ?

    • Les collectivités locales ?

    • Les groupes qui en ont besoin, par exemple les entreprises ? Qui défendra le grec ou le dessin ?

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5 : Rentabilité : Un établissement scolaire n’est pas rentable comme une entreprise. MAIS l’éducation doit être « rentable » pour la société : celle-ci (c’est-à-dire nous) a besoin de gens formés (médecins, agriculteurs, plombiers, ingénieurs… mais aussi musiciens, animateurs, comédiens…). Et elle y investit (voir 1). L’école doit donc fonctionner et produire des compétences.

ET une école qui ne fonctionne pas annonce des explosions sociales à venir : par manque de gens formés… et par manque d’insertion sociale efficace pour d’autres.

Rentable donc… mais à quelle échéance ? Lointaine ! Bien plus lointaine que n’importe quelle échéance électorale !

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6 Zéro défaut : Notre société, hyper-technicisée, a absolument besoin du zéro défaut (nombreux exemples). Or l’éducation demande le droit à l’erreur : considérée avec indulgence, comme une étape de la formation, elle doit être analysée, travaillée, dépassée, pour ne pas détruire la personne par une sanction.

MAIS QUAND le passage de l’indulgence au zéro défaut doit-il se faire ? Qui saura être impeccable si on ne lui a appris que l’à-peu-près ? ET pourquoi être intransigeant sur une erreur qui ne portera jamais tort à personne ?

Faut-il sélectionner ? Parfois, oui : je veux que mon médecin soit compétent, que le technicien de la centrale nucléaire soit parfait ! Mais qui sélectionner ? Comment, sur quels critères ? Et tout le monde doit avoir sa place !

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Je n’ai pas les réponses, mais ces questions sont incontournables.

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Hélène Bourdel

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publié dans le n°7 de septembre 2011, mis en ligne le 16/12/2011


Éduquer et/ou former : des tensions difficiles !

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Moitié en réponse et moitié dans le prolongement de larticle de Dominique Humbert, voici quelques pistes de réflexion, issues de divers engagements syndicaux, et de la lecture de La Crise de léducation, article de la philosophe Hannah Ahrendt (1965).

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Léducation se situe dans la tension entre deux objectifs qui sont tous deux incontournables : préparer lenfant au monde et protéger lenfant du monde. Cela va se traduire par Read more »


Vincennes, années 1970 : qui évalue quoi ?

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Au XIXème siècle, des universités allemandes n’avaient pas d’examens intermédiaires : l’étudiant y décidait tout seul, au bout d’un certain nombre d’années, qu’il était prêt à soutenir sa thèse… En France, dans les années 1970, dans certains départements de l’Université de Vincennes, il y a eu des tentatives d’auto-évaluation…

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Pourquoi revenir aujourd’hui sur des pratiques qui il y a 40 ans restèrent confinées à de petits cercles de « gentils et méchants marginaux » qui avaient tous pour objectif, gentils et méchants, de renverser l’ordre établi, et qui divergeaient seulement sur la méthode à employer ?

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« Renverser lordre établi »Il y aurait donc un lien entre le renversement de lordre établi et la manière dévaluer les étudiants à luniversité. Oui sans doute, mais il reste à définir la qualité de Read more »


Changer la société ou l’éducation ? La poule et l’oeuf !

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Pour changer la société, il faut changer l’éducation…OUI MAIS…comment changer l’éducation sans changer la société ?!! Faut-il commencer par la poule ou par l’œuf ? Ce Colibri S&D nous invite à considérer les deux à la fois : un tour d’horizon d’expériences riches en innovation et en humanisme, du concret comme on aimerait en voir plus ; et aussi des idées sur les conditions qui permettraient, justement, d’en voir plus.

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L’éducation est une question sociale fondamentale, et elle est très complexe : Qui éduque ? Pourquoi ? Qui éduque-t-on ? Qui paye ? Et ? C’est-à-dire quels sont les lieux d’éducation ?

.Lorsque nous pensons « éducation », nous avons en tête celle Read more »


Jean Grenier, le bon sens naturel


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Faut-il être instruit pour comprendre quelque chose à l’économie ? Jean Grenier, qui vient de consacrer 15 ans de sa retraite à promouvoir l’Économie Distributive (ED), nous prouve que la simplicité du bon sens peut suffire.
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Que faites-vous de beau dans la vie ?
Je suis né en 1930 au fin fond des forêts de la Dordogne. Mes géniteurs étaient aussi éloignés de la culture générale qu’ils l’étaient des autres lieux habités et civilisés. Cet isolement m’a permis de construire mon cerveau loin des « convenances » mais en concordance avec Read more »


Le revenu de citoyenneté au Brésil : rendez-vous manqué ?

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Le Brésil avait créé la surprise en 2004 en adoptant une loi sur le Revenu Citoyen. Sept années plus tard, le réalisme politique a eu raison du projet. Une expérience à décrypter pour éviter de refaire les mêmes erreurs.

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Dès son premier mandat de sénateur de l’État de Sao Paulo en 1990, le membre et cofondateur du Parti des Travailleurs Eduardo Matarazzo Suplicy a proposé des idées radicalement nouvelles pour une redistribution des richesses et le traitement de la pauvreté. Son premier projet de loi en 1991 pour la création d’un impôt sur le revenu négatif n’avait pas été voté… mais à force de persévérance, le Président Lula a signé le 8 Janvier 2004 la loi brésilienne instituant un revenu de citoyenneté, qui avait été approuvé à l’unanimité par le Sénat puis par la Chambre des Députés1.

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Le gouvernement Lula devait regrouper quatre programmes : bourses scolaires, bourse alimentation, aide au gaz et carte d’alimentation (Faim Zéro), pensant qu’il valait mieux que les bénéficiaires puissent utiliser à leur guise l’argent reçu. Une mise en place progressive était prévue, en fonction des ressources disponibles du gouvernement (donc dépendant des résultats économiques) en commençant en 2005 par 11,4 millions de familles (plus du quart des habitants du pays) dans les régions les plus pauvres. L’objectif à terme était de verser un revenu à tous les citoyens, sans condition de ressource (ce qui élimine les coûts et lourdeurs des services d’évaluation des ressources, et supprime la stigmatisation du pauvre qui n’a plus à déclarer des revenus insuffisants).

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Qu’est devenu ce projet sept ans plus tard ? Malheureusement, très peu par rapport à son ambition, car les décrets d’application n’ont pas été rédigés et la loi n’a jamais vu la lumière. En pratique, elle a été remplacée par d’autres politiques sociales focalisées, considérées plus valables du point de vue des urgences sociales. Elles n’ont guère avancé dans le sens d’une transformation des assistés en vrais « citoyens » responsables du bien commun et de l’ensemble des décisions politiques.

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Je connais personnellement le Sénateur Eduardo Suplicy depuis une trentaine d’années. Tout au début des années 80, nous avions lancé ensemble un programme de théâtre d’avant-garde dédié à la promotion de la démocratisation à partir d’activités culturelles dans le milieu syndical, là où est né le Parti des Travailleurs, pendant la dictature militaire qui a duré de 1964 à 1985, la plus longue du pays. Il faut donc reconnaître sa patience historique, son obstination et la fermeté de ses idées. C’est sans doute pour cela que le Président Lula avait signé cette loi en 2004. Mais cela n’a pas suffi.

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I l y a, cependant, deux remarques qui me paraissent importantes deux décennies plus tard. D’abord, il faut bien reconnaître que de nouveaux mouvements sociaux, tels que le Mouvement des Travailleurs sans Terre (MST) et le mouvement de l’économie solidaire, se sont bien développés, de façon autonome, sans que les politiques publiques ne les favorisent. D’autre part, le Budget participatif, né à Porto Alegre puis répandu dans presque deux cent villes dans le pays, a représenté un courant contre-hégémonique aux tendances néolibérales, qui à son tour a poussé un vigoureux mouvement de construction de citoyenneté.

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Ces deux courants nous semblent montrer que « rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est arrivée » (Victor Hugo) : ce ne serait donc pas un rendez-vous manqué pour la construction de la citoyenneté, même si celle-ci a commencé sans le revenu de citoyenneté que l’on attend depuis si longtemps.

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Heloisa Primavera

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Article d’HP « Le revenu de citoyenneté au Brésil : l´histoire d’une obstination ou manque d’approche systémique ? »

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publié dans le n°6 de juin 2011, mis en ligne le 15/12/2011


On imagine mal ce que les autres pensent

Sondage relaté dans le récent film allemand « Revenu de base, une impulsion culturelle » d’Enno Schmidt et Daniel Häni1 :

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« Si vous aviez un revenu de base, est-ce que vous iriez encore travailler ? »

Quand on pose cette question, spontanément,

  • 60% des gens répondent OUI, comme avant

  • 30% des gens répondent OUI, mais plus à plein temps, je ferais autre chose

  • 10% des gens répondent NON, d’abord dormir et après on verra : voyager, s’occuper des autres, reprendre des études

« Si on instaurait un revenu de base, pensez-vous que les autres continueraient à travailler ? »

  • 80% des gens répondent NON, probablement que la majorité des gens ne seraient plus motivée pour aller travailler.

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L’idée que l’on se fait de ce que les autres pensent n’est-elle pas particulièrement plus négative que ce que les autres pensent ? Et notre regard sur les chômeurs ?

Ce sondage (qui correspond bien à la réalité des réactions que l’on observe sur le stand du Colibri S&D) tord le cou à ceux, 80% d’entre-nous, qui pensent qu’avec un Revenu d’Existence les gens profiteraient du système.

Cela ne devrait-il pas nous autoriser à penser que le Revenu d’Existence, la monnaie distributive et la propriété d’usage seraient possibles dès maintenant, si les gens arrêtaient de prendre les autres pour des irresponsables ?

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1 cf. www.kultkino.ch/kultkino/besonderes/le_revenu_de_base_film_francaise

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publié dans le n°6 de juin 2011, mis en ligne le 15/12/2011


Dividende universel en Alaska

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Du côté des pays « riches », l’Alaska a ouvert la voie, il y a 50 ans, certes avec des options très éloignées de l’Économie Distributive, à des redistributions de richesse par dividende universel.

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Les grandes contrées nordiques de l’Alaska sont peu peuplées (650 000 habitants) mais connaissaient le plus fort taux de chômage et le plus faible niveau de croissance des USA. Le pétrole assurait environ 90 % du revenu de l’État.

Au milieu des années 1955, Jay Hammond, maire conservateur du petit port de pêche Bristol Bay, proposa Read more »


Namibie : la misère disparaît avec le BIG

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Le Revenu d’Existence n’est pas n’est pas une lubie de pays « riches » : le BIG expérimenté en Namibie nous montre que la grande pauvreté pourrait disparaître du jour au lendemain.

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Le contexte

En Namibie, indépendante (de l’Afrique du Sud) depuis 1990, règne l’abondance : tant en ressources minérales et halieutiques qu’en pauvreté. Le pays présente les plus grands écarts de revenus au monde. Soucieux daméliorer la situation, le gouvernement a créé en 2002 une commission, laquelle a Read more »


Le salaire à vie des retraités

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Ses idées* auraient pu nous éviter la défaite de 2010 dans la lutte pour la défense des retraites. Plutôt que de stigmatiser les retraités, Bernard Friot propose à l’inverse une émancipation des travailleurs pour qu’ils bénéficient du salaire à vie, comme les retraités.

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« Je n’ai jamais autant travaillé, je n’ai jamais été aussi heureux de travailler ! » C’est l’émerveillement de Read more »