lundi, 25 of novembre of 2024

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Le Restaurant Hirscheneck : autogestion dans la durée

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Depuis 32 ans à Bâle dure cette expérience d’autogestion. Au fur-et-à-mesure de son histoire et de la succession des générations, le restaurant Hirscheneck a vu beaucoup de changements en ses murs, mais il n’a jamais abandonné le principe d’autogestion. Comment s’expliquer ce succès ? Notre ami suisse Hans-Georg Heimann a interrogé Roger Portmann, un membre de l’Hirscheneck.

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Comment s’est développée cette expérience ?

Dans les années 70, le mouvement pour vivre et travailler autrement était très fort en Suisse et un groupe de jeunes gens cherchait Read more »


Parlement des chômeurs de Thüringen

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En Allemagne se montent des parlements bien particuliers pour exprimer la voix des chômeurs et des précaires.

En Allemagne en 1998, il n’y avait officiellement que 5 millions de chômeurs recensés. Il y eut une multitude de manifestations contre cette situation intolérable, les tracasseries rencontrées par les chômeurs, les injustices, les mesures inhumaines, les projets inacceptables des gouvernants… et à Erfurt la naissance d’une nouvelle forme d’action participative.

Un Parlement des chômeurs est en février 1999 dans Read more »


Le 100ème singe

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Fable ou réalité ? Les évolutions se propageraient dans l’inconscient collectif plus vite et plus profondément que dans les médias. À quand le 100ème humain distributiste ?

Une espèce de singe japonais, le macaque japonais (macaca fuscata), a été observée à l’état sauvage sur une période de 30 ans. En 1952, sur l’ile de Koshima, des scientifiques nourrissaient les singes avec des patates douces crues en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais trouvaient leur saleté déplaisante.

Une femelle âgée de 18 mois appelée Imo pensait qu’elle pouvait solutionner le problème en lavant sa nourriture dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de jeu apprirent aussi cette nouvelle façon de faire et l’enseignèrent également à leurs mères.

Cette innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant les yeux des scientifiques. Entre 1952 et 1958 tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces pleines de sable pour les rendre plus agréables au goût, ainsi que les adultes qui avaient des enfants. Les autres singes adultes conservèrent leur habitude de manger des patates douces sales.

Alors quelque chose d’étonnant se produisit. À l’automne de 1958, un certain nombre de singes de Koshima lavaient leurs patates douces (leur nombre exact demeure inconnu). Supposons que lorsque le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l’île qui lavaient leurs tubercules. Supposons encore qu’un peu plus tard ce-matin là, le centième singe appris à faire de-même.

ALORS LA CHOSE ARRIVA !

Ce soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les patates douces avant de les manger. L’énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte de percée scientifique !

Mais notez ceci : la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le fait que l’habitude de laver les patates douces fit alors un saut au-delà des mers… pour rejoindre des colonies de singes habitant dans les autres îles ainsi que les singes de Takasakiyama sur le continent qui commencèrent aussi à laver leurs patates douces. C’est ainsi que le macaque japonais a été surnommé le « laveur de patates ».

Ainsi, quand un certain nombre critique d’individus accomplit une prise de conscience, cette nouvelle prise de conscience peut être communiquée d’un esprit à un autre.

Bien que le nombre exact peut varier, ce « Phénomène du Centième Singe » signifie que lorsque seulement un nombre limité de gens apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut devenir partie intégrante de la conscience de ces gens. À un moment donné, il suffit qu’une personne de plus se mette à adopter une nouvelle prise de conscience pour que son champ d’action s’étende et que cette prise de conscience soit adoptée par presque tout le monde !

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Extrait du livre « Le Centième Singe » de Ken Keyes*

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* relayé par www.naute.com/anecdotes/singe.phtml

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publié dans le n°5 de mars 2011, mis en ligne le 14/12/2011


Humanisme et adversité

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Il faut changer le monde à grande échelle, pour que tout le monde puisse vivre. Que faire de ceux qui ne veulent pas le changer ? De ceux qui sont en partie responsables de son état actuel ? Les isoler ou les faire disparaître, c’est difficilement compatible avec nos idées humanistes. Dans la démocratie locale et représentative comme dans les coopératives, il y a toujours des personnes que l’on n’a pas envie de voir. Comment composer avec elles ? Une piste nous est proposée par Laurent Gounelle.

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» On commence à mener des recherches scientifiques sur l’amour, et on découvre des choses extraordinaires. Dans une université des USA, des chercheurs qui cultivaient des Read more »


Portrait de Rudi Eichenlaub


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Comment un Allemand peut-il réagir vis-à-vis de l’Économie Distributive ? Voici le témoignage d’une personnalité très active dans l’espace transfrontalier Suisse-Allemagne-France.

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Que faites-vous de beau dans la vie ?

Dans ma vie active, j’ai d’abord travaillé comme prêtre catholique dans les Andes du Pérou, en étant particulièrement attentif à la réciprocité vis-à-vis de la culture indienne. Ensuite, j’ai vécu en Allemagne avec ma femme pendant une dizaine d’années, dans la Maison de Vie de Heitersheim dont nous sommes co-fondateurs.

À maintenant 73 ans, je vis toujours avec mon épouse, à Freiburg, une ville très agréable à vivre. Je m’intéresse et j’accompagne plein d’activités dans ma région qui pourraient servir d’alternatives, surtout au niveau Read more »


Le courrier des lecteurs, Colibri S&D n°7

Longue vie

Je vous remercie pour tout le formidable travail que vous réalisez et souhaite longue vie au service de la Vie… à Colibri S&D.

Monique (33)

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Magnifique Colibri

Si tôt arrivé, si tôt lu et dévoré.
Merci
pour ce 6ème numéro du Colibri S&D qui donne de l’espoir et fera évoluer les mentalités.

Le revenu d’existence est un droit et ne peut apporter que des bienfaits. Seuls le refusent les bien lotis en prêtant aux autres des idées qu’ils n’ont surtout pas. Il est impensable de ne pas rendre quand on a tant reçu et il y a plus de plaisir à donner qu’à recevoir.

Ne jamais oublier que la monnaie demeure le premier lien social.
Refuser
ce lien à qui que ce soit revient à l’exclure, à le rejeter de l’humanité, à l’humilier.
Ainsi
on divise la société en prenant le chemin des révoltes, des révolutions et des guerres.

Jacques (73)

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Séduire la « masse qui vote »

envoyé conjointement au Colibri S&D et à Solidarité & Progrès

Je suis abonné par conviction à vos 2 journaux/revues après avoir « milité » dans les années 50/60 pour l’Économie Distributive (ED) de Jacques Duboin : nous avions dans les Vosges un noyau important de « convaincus » avec sur Rambervillers (6000 habitants) une demi-douzaine d’industriels, commerçants, journaliste, etc… qui organisaient des conférences en Lorraine.


Est-ce
l’âge (j’aurai 87 ans à la prochaine Toussaint) ? Mais dans vos périodiques précités je ne retrouve pas la « simplicité », la meilleure façon de bien comprendre et de convaincre avant d’appliquer, les préconisations de J. Duboin, telles que je les ressentais à l’époque.

Je crains donc que vous ne parveniez pas de cette façon à séduire la « masse qui vote » en vous satisfaisant seulement d’intéresser une certaine élite intellectuelle, pas forcément attachée au bien public, et le temps passe vite qui ne vous attendra pas.

J’ai cité plus haut vos deux Mouvements : il en existe peut-être encore d’autres en France : pourquoi ne pas vous fédérer ??

Vous n’en auriez que plus de force, d’audience et de puissance pour faire valoir vos idées, face aux partis politiques traditionnels qui ne vous feront pas de cadeaux (j’ai été élu PS et j’ai encore conservé, timidement, ma carte).

Le présent « appel » constitue ce que je peux encore faire, isolé et âgé, pour aider à propager utilement cette grande idée de l’ED qui mérite un autre développement qu’une discussion limitée entre élites intellectuelles.

PS : il me revient le slogan de l’époque J. Duboin : « De chacun selon ses moyens à chacun suivant ses besoins »… l’essentiel était dit en peu de mots.

Georges (88)

> Nous serons heureux de collaborer avec Solidarité & Progrès lorsque ce parti voudra approfondir les propositions de l’ED, comme nous venons de le faire avec le Mouvement des Écologistes Indépendants lors de leur Université d’été à La Bourboule et comme nous souhaiterions le faire avec tous les partis politiques motivés pour résoudre la crise financière ET l’équation de l’empreinte écologique.

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Bluffé

J’ai lu avec grand intérêt le Colibri S&D N°6 dédié au Revenu d’Existence (RE) et franchement, je suis bluffé ! En fait, c’est l’idée pour laquelle j’aimerais mourir si je peux me permettre d’emprunter ces paroles à leur auteur.

Du coup je me dit qu’il doit bien rester des bricoles à faire pour que cette idée devienne réalité, et je n’ai pas trouvé de réelles indications sur les moyens de contribuer au partage de cette idée. Je pense à des métiers ou encore à des activités qui devraient être menées pour faire en sorte que cela se concrétise. Alors je me disais que tu aurais peut-être des contacts d’associations, d’universités ou pourquoi pas de localités qui chercheraient des volontaires ?

Christophe (63)

> Pour t’impliquer pour le RE, il y a beaucoup à faire. Tu peux te rapprocher de François Plassard (cf. annonce de son livre à la page www.leseditionsovadia.com/wordpress) et/ou de l’association AIRE (contact.aire@wanadoo.fr).

Le mieux serait de s’impliquer non pour le RE isolé, qui, lâché en pâture dans le capitalisme, serait trop facilement galvaudable, mais pour la proposition d’associer le RE à une monnaie distributive et à la propriété d’usage (cf. l’article de la rubrique ED du n°6).

Et pour faire connaître cette Économie Distributive, il y a fort à faire : organiser des conférences, animer des conférences, interpeller les députés de son entourage, faire connaître le Colibri Solidaire et Distributif et la Grande Relève

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publié dans le n°7 de septembre 2011, mis en ligne le 08/12/2011


Le courrier des lecteurs, Colibri S&D n°6

Articles du site internet

Voilà j’ai passé plusieurs heures cette semaine à lire les articles du Colibri sur le site, je ne savais pas qu’il y avait un site ! Aïe vous pouvez me taper sur les doigts. Je croyais juste qu’il y avait la revue papier et à vrai dire je ne crois plus à ce moyen de communiquer de l’information… donc les sujets traités sur le site, bien évidemment me parlent beaucoup. Bravo pour les articles et les recherches, enquêtes et autres. J’ai goûté récemment à la spiruline… au bon goût ? d’algue… dans le potage ça passe très bien, la prochaine fois, je la prendrai en comprimés… tant mieux si elle est cultivée en Alsace et qu’elle profite aux plus « malnutris » de notre planète. Tant mieux aussi pour les Islandais qui se réveillent bien avant Paris… et bravo à JM Governatori pour son bouquin s’il peut déshypnotiser ceux qui le liront ; que les biens de consommation soient des biens de compensation j’en suis convaincue depuis longtemps…

Donc je suis bien ravie que vous trouviez votre place dans cette belle initiative de changer le monde… à mon niveau j’essaie juste d’apporter l’éveil de conscience que je porte, aux élèves que la Vie me confie pour qu’ils ne reproduisent pas les vieux schémas…

Céline (88)

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Numéro 5 percutant

C’est le premier N° qui me parle vraiment, je pense qu’il touchera un public plus large.

Esther (88)

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De l’amour à… l’égalité

Merci pour le Colibri S&D n°5. Je l’ai trouvé encore plus intéressant et varié que les précédents. Au fur-et-à-mesure de leurs parutions, je transmets les revues à des personnes susceptibles d’être intéressées (j’espère leur donner envie de s’abonner !).

J’ai aimé l’article de Laurent Gounelle. Les scientifiques se demandent comment les étudiants font pour envoyer de l’amour aux cellules cancéreuses. Je pense que les jeunes doivent s’imaginer les cellules comme elles étaient avant le cancer. Ils les voient très belles, ainsi il doit être plus facile de les aimer (comme on aime naturellement un bébé). D’autres s’imaginent peut-être les cellules en train de se transformer et de se régénérer. Et puis, une maman aime bien son fils qui est en prison ! Alors pourquoi pas une cellule cancéreuse… C’est mon point de vue.

Éric, quand vous répondez à Chénica page 15, vous écrivez que les retraités vont recevoir le revenu d’existence. Est-ce que cela signifie que ma soeur, qui a travaillé pendant 5 ans, va toucher autant que moi (j’ai 35 ans d’ancienneté) ? Je trouve que ça ne serait pas très juste ! Je travaille à 75 km de la maison. Je suis épuisée et ma soeur est en pleine forme. > Comme vous avez pu lire dans la rubrique ED, le débat est toujours ouvert. Dans notre société, vu qu’il n’y a pas de place pour tout le monde, on peut avancer que si la moitié des gens au RSA profitent du système, l’autre moitié des gens le subissent car ils ne peuvent pas trouver de place. Je pense personnellement que nous sommes tous interdépendants. Un pharmacien ou un ministre ne peut travailler proprement dans son lieu de travail que grâce au professionnalisme des secrétaires et des agents de nettoyage. Légitimer des revenus inégaux ?…

Déjà maintenant, j’ai besoin d’argent pour me soigner et tenir bon. Quand l’ED sera en place, il ne faudra pas oublier de permettre l’accès à une large gamme de soins de santé.

Patricia (59)

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Fonctionnement de l’ED : suite de l’échange entre Chénica (71) et Éric

Un système de démocratie participative fonctionnant par petits comités locaux, je trouve ça génial. Maintenant, est-on vraiment à l’abri de fortes personnalités qui cherchent à dominer et prendre le pouvoir ? > En ED, la politique est débarrassée des enjeux financiers : les barons de l’oligarchie actuelle ne pourront plus continuer à nous manipuler par leur fric et par la menace de nous faire perdre nos revenus.

Si j’ai bien compris, tout le monde aurait le même revenu à part égale, quelles que soient ses responsabilités au travail et donc quel que soit son investissement. Les gens seront-ils encore motivés pour des postes à responsabilité ? Ou alors dans les entreprises, il n’y aura plus de responsable et tout le monde participera aux décisions ; comme American Airlines… Par contre, ceux qui ne souhaitent rien faire recevront moins d’argent. > Si l’on réussit à s’entendre sur une façon de légitimer des revenus inégaux, ta question ne se posera plus. Si les revenus son égalitaires, il y a plusieurs éléments de réponse :

1/ Aujourd’hui, il y déjà plein de gens qui travaillent plus que ce pour quoi ils sont payés (dans le privé comme dans le public), ils continueront donc facilement en ED.

2/ Il y a plein de personnes qui aimeraient travailler (avec ou sans responsabilités) mais on ne peut pas financer leurs postes (social, recherche, espaces naturels…). En ED, si l’on décide démocratiquement que c’est important, ces gens pourront enfin travailler.

3/ Le travail n’étant plus soumis au diktat de la rentabilité, les gens pouvant changer facilement de travail au fur-et-à-mesure de leur évolution de vie, restera t-il beaucoup de gens qui resteront à ne rien faire ? Si tel était le cas et que le système global risque d’en pâtir, alors on utilisera le Revenu Minimum de Non Insertion. Ce sera alors un choix délibéré des gens de s’auto-exclure (pas comme le RMI qui est subi par minimum la moitié des gens, pour qui la société ne peut pas fournir de poste de travail).

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publié dans le n°6 de juin 2011, mis en ligne le 08/12/2011


Le courrier des lecteurs, Colibri S&D n°5

Réformer le système financier mondial

J’ai bien reçu le très intéressant n°4 !

Je vais tout se suite prolonger mon abonnement et faire un don.

J’aime bien la variété des intervenants et des points de vue, et là, on est servi !
Je
vois le rôle du «  Colibri S&D«  comme un brasseur de concepts et d’idées, destinées à la sortie des ornières mortifères dans lesquelles nous nous trouvons, et là, personne n’est de trop. Même si on n’est pas toujours d’accord avec ceci ou cela

A partir de cette réflexion, peuvent aussi se dessiner des chemins pratiques se mettre en route dès maintenant.

Au moment notre président ambitionne de réformer le système financier mondial (il l’a dit !), on ne dirait pas que celui-ci tremble sur ses bases (ça viendra peut-être… mais j’ai des doutes…). Supposons qu’un mouvement d’opposition crédible annonce de telles intentions, aussitôt la spéculation se déchaînerait contre notre pays, et on serait vite à genoux devant la fuite des capitaux. Comment s’y prendre, quelles conditions préalables sont à réunir ? J’aimerais que le Colibri donne à nouveau la parole à Michel Laloux, sur l’argent et la finance, et le système démocratique qui permettrait de faire le poids face aux forces immenses d’accaparement. .

Françoise (68)

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Bravo

Bravo pour ce magazine que je trouve super. Je vais me réabonner et même faire de la pub. Il y a de très bons articles.

Nicolas (01)

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Demi-prix

En formation de Musicienne intervenante (DUMI), je suis dans l’attente de bénéficier du RSA. Merci de proposer un abonnement demi-prix pour les personnes à faibles revenus.

Elise (58)

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Fonctionnement de l’ED : échanges entre Chénica (71) et Éric

Je viens de lire le colibri. Très intéressants, ces exemples d’entreprises qui fonctionnent selon une démocratie active ou « participative ». J’ai bien aimé aussi l’article sur la Commune de Paris. En tout cas, les idées émises pendant cette période ont donné lieu à plusieurs lois votées par la suite en France. Sinon, je suis assez d’accord avec le lecteur qui explique qu’il faudrait qu’il y ait une définition permanente du cœur du projet de l’Économie Distributive. Tu m’ as d’ailleurs expliqué ce qu’est l’ED lorsqu’on s’est vu au salon primevère l’année dernière. Mais je ne m’en souviens plus bien. Mise à part que chacun bénéficierait d’un revenu d’existence ; qu’il n’y aurait pas d’accumulation de richesse et qu’à terme il n’y aurait plus besoin d’argent si je me souviens bien. > Je t’invite à lire la présentation de quelques pages qui se trouve sur www.lecolibri.org dans la page Economie(s)/Aller plus loin

Enfin, toutes ces démarches alternatives dont le Colibri fait écho paraissent intéressantes, et porteuses d’espoir ; j’ai bien aimé l’exemple du village dans le Doubs. Les gens semblent si bien y vivre que les jeunes ne s’en vont pas. Ce que j’en retire c’est que l’ED propose une vaste transformation de l’organisation sociétale et économique. L’objectif je crois, c’est aussi qu’il y ait moins d’inégalités dans une visée humaniste > l’objectif est de supprimer totalement les inégalités économiques, de mettre en place un fonctionnement réellement équitable. Les décisions seraient prises au plus près du citoyen ce qui permet d’éviter une graduelle totalitarisation comme on a pu voir avec Staline. > tout à fait Est-ce que j’ai bien compris ?

Ma mère doit me montrer un film sur le revenu d’existence qu’elle a reçu par internet. J’en apprendrai un peu plus. > je t’invite à lire également l’article « Tentation du Revenu d’Existence » à la page http://ecodistributive.chez-alice.fr/?page=idees/article-tentation-du-re

J’ai lu « aller plus loin », ça m’a donné un éclairage. C’est une transformation de la société en profondeur que vous proposez. Moi, je trouve qu’il y a tout de même un système de solidarité nationale en place qu’il serait bon de conserver. Comment la santé serait-elle gérée en ED ? Elle ferait partie des biens et des services échangés ? Je trouve que notre système de santé, notamment avec la Sécurité Sociale assure quasiment un droit à la santé pour tous. Celui qui a un revenu de base > Il n’y a pas de revenu de base : tout le monde touche le Revenu d’Existence, il n’y a plus de revenu d’activité (car sinon, le partage du travail n’est guère possible) devra-t-il payer le médecin de sa poche conservera-t-on le système de solidarité nationale déjà en place ? > Pour tous les services publics, nous aurons à décider s’ils seront gratuits ou payants. Faire payer une partie peut permettre de responsabiliser les gens lorsque c’est nécessaire. S’ils sont gratuits, cela veut dire que le travail des aides-soignants, infirmiers, médecins… n’est pas comptabilisé dans la somme des produits qui vont être vendus le mois suivant. S’ils sont payants, on ajoutera le montant des prestations qui seront à acheter dans le montant total de l’argent à distribuer. Et les retraites ? > Les retraités, comme les enfants et les étudiants, touchent tous le revenu d’existence.

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publié dans le n°5 de mars 2011, mis en ligne le 08/12/2011


Le courrier des lecteurs, Colibri S&D n°4

Besoin

Vous avez bien fait de faire un « appel » par email le 26 avril… car je serais contrarié que votre publication ne puisse perdurer. J’en ai besoin pour alimenter ma réflexion personnelle.

Christian (25)

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Présenter le coeur du projet

Je pense que votre magazine gagnerait a affirmer dés le début, une définition permanente écrite du coeur de votre projet (en quelques lignes).

Jean-Marc (06)

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Donner envie d’aller plus loin

J’ai bien reçu et lu avec plaisir les trois numéros de Colibri. Beaucoup de recoupements avec ce que je pense. Le noyau central d’un changement de Société se situe autour d’une définition de la monnaie, de sa conception, de son emploi. La monnaie, c’est le pilier de l’amitié vécue, de la cohésion du groupe, tout le reste est bavardage.

J’ai bien apprécié les articles :
« Estime
de soi et souci de l’autre par Etienne Godinot »
« Jacques
Duboin et le droit à la vie par Michel Loetscher »
Je
relirai selon mon habitude.

Les critiques de Céline, Manue et Virginie me semblent déplacées. Une Revue principalement d’éveil ne doit pas craindre des répétitions et des redites tout en recoupant d’autres ouvrages. L’essentiel, c’est de donner envie d’aller plus loin et vous donnez beaucoup de clefs et de références.

Jacques (73)

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Avenir

Bon voilà, je me suis décidée à m’abonner pour un an. Cela m’intéresse de voir autrement l’avenir.

Véronique (54)

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publié dans le n°4 de novembre 2010, mis en ligne le 08/12/2011


S’écouter et s’entendre avec ColorVote

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Une consultation participative a été menée pour identifier les besoins et les responsabilités de chacun autour de la question de « lamélioration de la vie aux Chaufourniers »1, avec l’aide de l’outil ColorVote.

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Quartier des Chaufourniers, la situation était jugée explosive… Il fallait lapport dune Read more »