lundi, 25 of novembre of 2024

Category » -Tous les articles

Fermes de la Vôge sauvées de l’abandon

.

Le rural paraît souvent très enlisé dans le chacun chez soi. Les Voivres démontre qu’il est possible d’agir efficacement.

.

Début des années 1990, désertification du rural, dans la Vôge, Les Voivres1 se dépeuple et une partie de ses fermes partent à l’abandon. Évolution naturelle inéluctable ? Le maire a une idée Read more »


Baugruppen : habitat groupé, autopromotion

.

Baugruppen ou autopromotion est un concept dhabitat en Allemagne et notamment dans la ville de Freiburg. Cest dans un contexte de crise du logement et dune volonté politique de la ville que naît le projet du quartier Vauban. Celui-ci a pour particularité de développer des principes écologiques forts (vie sans voiture, habitat sain, énergies renouvelables, transports doux) et de les mêler à des concepts de participation citoyenne.

.

En 1995, un long travail de concertation publique est mis en place, avec une participation civile élargie. La commune y a investi près de Read more »


Hôtel de la convivialité et de la gratuité

.

Après les Rainbow Gathering1, voici une nouvelle expérience qui va encore plus loin que l’Économie Distributive et qui montre que les êtres bons sont plus nombreux qu’on ne le pense : 1,7 millions de pratiquants sur la planète, qui s’hébergent gratuitement grâce à CouchSurfing.

.

Vous voulez vous loger pour découvrir une nouvelle région ou participer à un séminaire dans un lieu inconnu, en évitant le côté trop impersonnels des hôtels et sans dépenser d’argent ? Vous pourriez vous contenter d’un pont ou d’un abri dans une gare la qualité des rencontres sera sûrement aléatoire -, mais vous pouvez aussi consulter la liste des CouchSurfeurs de votre destination : quelques échanges par email et le tour est joué, vous avez un « canapé » de réservé, et, bien souvent, déjà reçu des renseignements et bons plans sur votre destination.

CouchSurfing, CS pour les intimes, vous aide à établir des contacts dans 232 pays et territoires. Grâce à ce réseau, vous pouvez voyager de manière alternative, en étant hébergé lors de vos voyages et/ou en rencontrant chez vous des voyageurs ! Quand un membre vous accueille, ça peut être dans un appartement de luxe ou une cour pour planter votre tente, pour une durée dune nuit ou deux, ou davantage. Les profils détaillés des membres, ainsi que les commentaires qu’ils ont reçus permettent de se faire une idée précise avant d’accepter ou d’envoyer une demande d’hospitalité. L’échange culturel en est plus riche !

.

La gratuité est de mise. Oui, cela fonctionne pour de vrai ! sans arrière-pensées ni obligation d’achat. Bien sûr, les cadeaux sont toujours possibles, surtout lorsqu’ils permettent de faire découvrir sa culture, mais ce n’est pas une obligation. Pas d’obligation de réciprocité : on peut être hébergé sans héberger soi-même, ou l’inverse. Aucune obligation d’accepter une demande : un hébergeur peut refuser une demande sans se justifier. Seule est attendue la réponse, pour que le voyageur puisse se retourner.

.

Et si ça se passait mal ? Comment avoir confiance ? Se fier à son intuition est bien sûr la meilleure des méthode, mais cela ne taira pas les mauvais coucheurs… hum ! les peurs de tout le monde. En pratique, la sécurité est quasiment obligatoire, car chacun sait qu’un mauvais comportement sera connu de tous et risque de lui fermer les portes pour la suite. Car tout le monde peut donner des commentaires sur tout le monde, et qu’en général on lit les commentaires avant de répondre à une sollicitation. Il existe de plus une procédure spéciale pour des problèmes vraiment importants, qui peut conduire à l’exclusion de certains membres.

.

CS propose aux inscrits une messagerie spécialement adaptée pour les demandes d’hébergement. Mais également un guide du bon CouchSurfeur, des foires aux questions, un wiki… Il permet une vie sociale riche : des groupes CS se rencontrent souvent, pour des rencontres plus ou moins organisées. Des animateurs et ambassadeurs « nomade », « famille » ou « local » s’activent un peu partout.

.

Son fonctionnement nécessite bien sûr quelques moyens. CouchSurfing International est un organisme à but non lucratif est entièrement financé par les membres du site. Ses comptes sont en ligne.

.

Pour en savoir plus, il suffit de se connecter !

.

Eric Goujot

.

Pour aller plus loin :

www.couchsurfing.org

http://wiki.couchsurfing.com/en/French_CS_Newsletter

.

1 cf. Colibri S&D n°1

.

publié dans le n°3 d’avril 2010, mis en ligne le 29/11/2011


Agence immobilière coopérative à vocation sociale DOMICOOP

.

Écoute, logement, respect, humanisme, développement, investissement, éthique, partage, solidarité, coopérative, valeurs, dignité, accueil… Par son modèle de gestion participatif et coopératif, DOMICOOP place l’Homme au cœur de son projet d’entreprise.

.

Depuis 2004, la Société Coopérative dIntérêt Collectif (SCIC)1 DOMICOOP, rend possible Read more »


Logements temporaires du JID

.

Sans domicile, il est difficile de remonter la pente. Accéder à un logement temporaire peut être salvateur. A Mulhouse, le JID propose des refuges revigorants.

.

Sans les sempiternels revenus, cautions, garanties…, difficile de prétendre à un logement. Au JID (Justice Immigration Droits), les bénéficiaires peuvent obtenir un appartement pendant six mois. L’association gère une vingtaine de logements ALT (Allocation Logement Temporaire) spécialement réservés aux personnes qui ne peuvent pas louer de logement « classique ».

.

Une fois logées, les familles peuvent participer à des ateliers « maîtrise de l’énergie ». Des rencontres à thème (maîtrise de leau, du chauffage, de lélectricité, respect de lenvironnement) permettent aux familles de mieux contrôler leurs dépenses énergétiques : meilleur confort au moindre coût et respect de lenvironnement !

.

Et même plus : certains bénéficiaires sont invités à participer à la rénovation de leur logement. Du diagnostic des murs, sols, isolations, système électrique, électroménager… à la réfection, l’association développe 3 à 5 chantiers participatifs par an. Ces actions permettent dacquérir du mieux-être vis-à-vis de soi, de sa cellule familiale, de lentourage et dans les relations avec les autres.

.

Halima Sebbat

.

JID : Justice Immigration Droits

20 rue Paul Schutzenberger
68200
Mulhouse
03 89 43 96 57

Présentation détaillée dans l’article « Intégration et insertion grâce au JID »

.

publié dans le n°3 d’avril 2010, mis en ligne le 29/11/2011


Rénover et construire écosocial

.

L’enjeu social des constructions/réhabilitations écologiques des logements

.

Dans un contexte de rénovation thermique massive du parc de logements existants en France, la question de l’accessibilité pour tous aux constructions/réhabilitations écologiques des logements, et en particulier aux écomatériaux, se pose. Un état des lieux du marché des écomatériaux1 met en lumière de fortes inégalités dans leur accès, liées à leurs coûts, à leur accessibilité géographique et à la clarté et l’accessibilité de l’information disponible à leur sujet.

.

Deux pistes sont envisageables pour améliorer l’accessibilité des écomatériaux.

  • La première est de développer le secteur de l’économie sociale et solidaire et en filière courte afin de baisser les coûts et de multiplier les offres dans les territoires.

  • La deuxième est de développer massivement loffre : produire plus pour satisfaire la demande en réalisant des économies déchelle, aux niveaux national ou territorial, permettra de proposer des écomatériaux à un prix plus acceptable pour tous.

.

Le marché des écomatériaux apparaît à lheure actuelle comme un marché de niche, certes, mais émerge et pour lequel la demande se développe. De ce constat découle un questionnement sur le mode de développement des écomatériaux entre industrialisation et développement local et artisanal. La production de masse, sur un mode standardisé est-elle la seule réponse possible pour améliorer laccessibilité des écomatériaux ? Cette voie de développement est-elle durable ? L’enjeu aujourd’hui est de permettre le développement des écomatériaux en tant que solution sociale et environnementale, dans le cadre d’un développement local, et de mettre en place des systèmes industriels de production responsables socialement et respectueux de l’environnement.

.

De nombreuses expériences ont déjà lieu, tentant de concilier enjeux sociaux liés au logement et à l’insertion et enjeux écologiques, dont nous allons vous faire partager quelques-uns de leurs retours ci-dessous.

.

.

L’éco-construction solidaire du Chênelet

.

Le Chênelet est un groupement d’entreprises d’économie sociale et solidaire de 180 salariés dans le Nord-Pas-de-Calais. La structure est maître d’ouvrage pour des logements sociaux et s’implique depuis plusieurs années dans une démarche écologique et l’utilisation d’écomatériaux. Le Chênelet travaille à créer un habitat sain et accessible avec les personnes directement concernées (en travail d’insertion et en recherche de logement).

.

François Marty, son président, précise2 : « Au sujet de ces matériaux, je tiens à détromper ceux qui pensent que les obstacles à leur utilisation sont infranchissables. Au Chênelet, l’agrément n’est pas venu des autorités administratives, mais des assureurs, qui, cerise sur le gâteau, nous ont même annoncé un coût inférieur de 30% au coût moyen d’une assurance grâce à l’utilisation du bois. La disparition des « barrières d’entrée » sur le marché des écomatériaux va faire que les grands groupes vont s’engouffrer dedans, après avoir entretenu pendant des années le mensonge selon lequel la réglementation était un obstacle infranchissable. Avec toute une série de conséquences positives pour des filières déjà existantes : je pense en particulier aux filières locales qui peuvent alimenter des procédés de construction propres au territoire, comme les carrières du Boulonnais qui nous fournissent en argile. »

> Plus d’info : www.chenelet.org03 21 10 51 16

.

.

Eco-villages d’Emmaüs : des « espaces de création participatifs déco-habitat collectif ».

.

A la communauté d’Emmaüs du Tarn & Garonne (82) les soixante-dix compagnes et compagnons travaillent et vivent de la récupération et du recyclage comme une alternative économique inscrite dans la logique de léconomie sociale et solidaire. Ils ont souhaité mener une expérience encore plus cohérente, communautaire, alternative et concrète en se lançant dans la construction d’un éco-village.

Le groupe d’Emmaüs 82 s’est inscrit depuis deux ans dans une démarche globale incluant développement durable, économie solidaire, démocratie participative, culture et bien-être, géré par un conseil communautaire rassemblant les compagnons, le bureau et les salariés. Les membres du groupe développent une réflexion sur les possibles, sur l’idée qu’ils peuvent recréer et co-construire avec des matériaux issus du recyclage et de la récupération, mais aussi reconstruire avec eux-mêmes et avec le territoire ils vivent.

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre 3 associations : Emmaüs, Étude et Chantier et lAtelier Blanc. Le groupe Emmaüs 82 continue denvisager la possibilité de remplacer des mobile-homes par des petites maisons « terre-paille », actuellement en discussion avec la mairie du village.

> Plus d’info : http://emmaus82.praksys.net05 63 31 51 45

.

Dans la même veine, les chalets de l’éco-village de Emmaüs 64 à Pau ont été réhabilités de façon écologique en 2009.De l’isolant métisse a été placé entre des chevrons des parois verticales. Isolant thermique et phonique de 60 mm dépaisseur, le métisse est une laine de coton récupéré des vêtements déposés dans les Relais. L’isolation est complétée par un pare-vapeur et un bardage de sapin teinté aux peintures à leau non toxiques. Après rénovation, les habitants ont vu leurs factures de gaz baisser de 70%.

Depuis septembre 2009, Emmaüs 64 construit un éco-village dont les objectifs sont : le bien-être des compagnons à partir d’une architecture originale et individualisée, l’accès maximal à l’isolation pour minimiser les coûts de consommation énergétique et l’utilisation de matériaux « nobles » (bois, paille, fibre de bois, etc.)

> Plus d’info : www.emmaus-lescar-pau.com05 59 81 17 82

> Plus d’info : www.lerelais.org/Isolant-Metisse03 21 01 77 60

.

.

Cyrielle den Hartigh

Chargée de campagne Changements Climatiques aux Amis de la Terre
01
48 51 32 22
www.amisdelaterre.org
www.renovation-ecologique.org

.

1Les Amis de la Terre, Les écomatériaux en France, état des lieux et enjeux dans la rénovation thermique des logements, mars 2009, www.amisdelaterre.org/Pourquoi-les-ecomateriaux-restent.

2CERDD, Centre Ressource du Développement Durable, Le Chênelet, Une fable autour de l’éco-construction solidaire, Collection Urbanisme durable, 2006.

.

publié dans le n°3 d’avril 2010, mis en ligne le 25/11/2011

Rénover et construire écosocial

L’enjeu social des constructions/réhabilitations écologiques des logements

Dans un contexte de rénovation thermique massive du parc de logements existants en France, la question de l’accessibilité pour tous aux constructions/réhabilitations écologiques des logements, et en particulier aux écomatériaux, se pose. Un état des lieux du marché des écomatériaux1 met en lumière de fortes inégalités dans leur accès, liées à leurs coûts, à leur accessibilité géographique et à la clarté et l’accessibilité de l’information disponible à leur sujet.

Deux pistes sont envisageables pour améliorer l’accessibilité des écomatériaux.

  • La première est de développer le secteur de l’économie sociale et solidaire et en filière courte afin de baisser les coûts et de multiplier les offres dans les territoires.

  • La deuxième est de développer massivement loffre : produire plus pour satisfaire la demande en réalisant des économies déchelle, aux niveaux national ou territorial, permettra de proposer des écomatériaux à un prix plus acceptable pour tous.

Le marché des écomatériaux apparaît à lheure actuelle comme un marché de niche, certes, mais émerge et pour lequel la demande se développe. De ce constat découle un questionnement sur le mode de développement des écomatériaux entre industrialisation et développement local et artisanal. La production de masse, sur un mode standardisé est-elle la seule réponse possible pour améliorer laccessibilité des écomatériaux ? Cette voie de développement est-elle durable ? L’enjeu aujourd’hui est de permettre le développement des écomatériaux en tant que solution sociale et environnementale, dans le cadre d’un développement local, et de mettre en place des systèmes industriels de production responsables socialement et respectueux de l’environnement.

De nombreuses expériences ont déjà lieu, tentant de concilier enjeux sociaux liés au logement et à l’insertion et enjeux écologiques, dont nous allons vous faire partager quelques-uns de leurs retours ci-dessous.

L’éco-construction solidaire du Chênelet

Le Chênelet est un groupement d’entreprises d’économie sociale et solidaire de 180 salariés dans le Nord-Pas-de-Calais. La structure est maître d’ouvrage pour des logements sociaux et s’implique depuis plusieurs années dans une démarche écologique et l’utilisation d’écomatériaux. Le Chênelet travaille à créer un habitat sain et accessible avec les personnes directement concernées (en travail d’insertion et en recherche de logement).

François Marty, son président, précise2 : « Au sujet de ces matériaux, je tiens à détromper ceux qui pensent que les obstacles à leur utilisation sont infranchissables. Au Chênelet, l’agrément n’est pas venu des autorités administratives, mais des assureurs, qui, cerise sur le gâteau, nous ont même annoncé un coût inférieur de 30% au coût moyen d’une assurance grâce à l’utilisation du bois. La disparition des « barrières d’entrée » sur le marché des écomatériaux va faire que les grands groupes vont s’engouffrer dedans, après avoir entretenu pendant des années le mensonge selon lequel la réglementation était un obstacle infranchissable. Avec toute une série de conséquences positives pour des filières déjà existantes : je pense en particulier aux filières locales qui peuvent alimenter des procédés de construction propres au territoire, comme les carrières du Boulonnais qui nous fournissent en argile. »

> Plus d’info : www.chenelet.org03 21 10 51 16

Eco-villages d’Emmaüs : des « espaces de création participatifs déco-habitat collectif ».

A la communauté d’Emmaüs du Tarn & Garonne (82) les soixante-dix compagnes et compagnons travaillent et vivent de la récupération et du recyclage comme une alternative économique inscrite dans la logique de léconomie sociale et solidaire. Ils ont souhaité mener une expérience encore plus cohérente, communautaire, alternative et concrète en se lançant dans la construction d’un éco-village.

Le groupe d’Emmaüs 82 s’est inscrit depuis deux ans dans une démarche globale incluant développement durable, économie solidaire, démocratie participative, culture et bien-être, géré par un conseil communautaire rassemblant les compagnons, le bureau et les salariés. Les membres du groupe développent une réflexion sur les possibles, sur l’idée qu’ils peuvent recréer et co-construire avec des matériaux issus du recyclage et de la récupération, mais aussi reconstruire avec eux-mêmes et avec le territoire ils vivent.

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre 3 associations : Emmaüs, Étude et Chantier et lAtelier Blanc. Le groupe Emmaüs 82 continue denvisager la possibilité de remplacer des mobile-homes par des petites maisons « terre-paille », actuellement en discussion avec la mairie du village.

> Plus d’info : http://emmaus82.praksys.net – 05 63 31 51 45

Dans la même veine, les chalets de l’éco-village de Emmaüs 64 à Pau ont été réhabilités de façon écologique en 2009.De l’isolant métisse a été placé entre des chevrons des parois verticales. Isolant thermique et phonique de 60 mm dépaisseur, le métisse est une laine de coton récupéré des vêtements déposés dans les Relais. L’isolation est complétée par un pare-vapeur et un bardage de sapin teinté aux peintures à leau non toxiques. Après rénovation, les habitants ont vu leurs factures de gaz baisser de 70%.

Depuis septembre 2009, Emmaüs 64 construit un éco-village dont les objectifs sont : le bien-être des compagnons à partir d’une architecture originale et individualisée, l’accès maximal à l’isolation pour minimiser les coûts de consommation énergétique et l’utilisation de matériaux « nobles » (bois, paille, fibre de bois, etc.)

> Plus d’info : www.emmaus-lescar-pau.com – 05 59 81 17 82

> Plus d’info : www.lerelais.org/Isolant-Metisse – 03 21 01 77 60

Cyrielle den Hartigh

Chargée de campagne Changements Climatiques aux Amis de la Terre

01 48 51 32 22

www.amisdelaterre.org

www.renovation-ecologique.org

1Les Amis de la Terre, Les écomatériaux en France, état des lieux et enjeux dans la rénovation thermique des logements, mars 2009, www.amisdelaterre.org/Pourquoi-les-ecomateriaux-restent.

2CERDD, Centre Ressource du Développement Durable, Le Chênelet, Une fable autour de l’éco-construction solidaire, Collection Urbanisme durable, 2006.


Maisons ouvertes au Canada

.

Faut-il avoir peur de l’autre et se cloîtrer chez soi ? Ici, on est bien dans la propriété privée, mais avec une belle ouverture. Qui prouve que l’homme est capable de respect et de bon sens.

.

Dès qu’ils apprennent que je suis Canadienne, les gens me posent la question que Michael Moore Read more »


La propriété d’usage au Canada

.

Cette expérience pourrait faire sourire certains occidentaux par ses côtés exotiques et anecdotiques. En fait, son importance est double : non seulement elle témoigne que la propriété d’usage existe aujourd’hui sur la Terre, mais en plus elle montre que le bon sens peut ressurgir même après plusieurs siècles d’avarice et de repli sur soi véhiculés par le modèle occidental.

.

Avant de rencontrer les Occidentaux, la majorité des tribus amérindiennes étaient nomades. Chacune avait Read more »


« Tlalmilli » des Aztèques

.

La propriété d’usage, proposée en Économie Distributive pour remplacer la propriété privée (qui n’est techniquement plus possible), fait souvent débat. L’homme serait tellement sournois et avare depuis la nuit des temps… Certains l’ont pourtant vécu avec réussite.

.

Il était une fois la propriété d’usage selon les Aztèques

.

Le fondement de l’organisation sociale des Aztèques était le « calpulli » ou communauté basée sur des clans dynastiques qui avaient l’usufruit du territoire commun.

.

Chaque famille, parmi les membres du « calpulli », les « macehualis », recevait de la communauté une parcelle de terre en possession familiale, le « tlalmilli », dont les enfants pouvaient hériter avec la maison et d’autres installations, mais qu’ils ne pouvaient pas vendre. La parcelle était retirée à la famille lorsque celle-ci n’avait pas de descendance, ou lorsque celui qui la possédait la laissait sans culture pendant deux années consécutives. Une partie de la terre des « calpullis » était toujours communale et leur production servait à couvrir les dépenses communes, soit à entretenir ceux qui étaient inaptes au travail et pour payer les tribus. Tous les membres du « calpulli » étaient obligés de travailler les terres communales.

.

Extrait de « Systèmes agraires en Amérique latine » de Jacques Chonchol (Editions de l’IHEAL) gentiment envoyé par Matthieu Calame.

.

publié dans le n°3 d’avril 2010, mis en ligne le 25/11/2011


Crise du logement, crise de société

.

Toujours d’actualité, ce livre ne va pas jusqu’à remettre en question la propriété privée et proposer la propriété d’usage que les distributistes apprécient. Mais il est essentiel pour comprendre lactuelle crise du logement et son extension aux classes moyennes.

.

Plus d’un demi-siècle après le vibrant appel de l’abbé Pierre (1954), se loger Read more »